Parmi toutes les raisons qui doivent vous inciter à réaliser la rénovation énergétique de votre maison, il y a bien sûr le confort de vie et les économies sur vos factures d’énergie et de chauffage, mais il y a aussi l’écologie. Voici comment réduire les émissions de gaz à effet de serre dues à la (sur)consommation de chauffage, et ainsi améliorer le bilan carbone de votre maison.
Gaz à effet de serre : les conséquences d’une mauvaise isolation extérieure
À l’échelle de la France, les secteurs d’activité avec les plus grandes émissions de gaz à effet de serre (GES), sont principalement :
- les transports,
- les bâtiments,
- l’agriculture,
- les industries,
- la transformation de l’énergie.
Le réchauffement climatique n’est cependant pas uniquement dû à ces activités humaines et industrielles mais tout simplement à notre vie quotidienne, aller faire des courses, se déplacer, et bien évidemment se chauffer. En 2019, le secteur résidentiel, dont fait partie votre maison, était responsable de 10,9% des émissions de gaz à effet de serre à une échelle nationale.
Ces émissions importantes de dioxyde de carbone (CO2) sont souvent la conséquence d’un chauffage excessif, rendu nécessaire par la mauvaise isolation des bâtiments. Le chauffage fuit par les murs, les fenêtres, la toiture ou les combles au lieu de réchauffer les logements. Les ponts thermiques et le faible niveau d’isolation contribuent à une surconsommation de l’énergie utilisée pour chauffer les logements qui elle aboutit au réchauffement de la planète et à l’augmentation des gaz à effet de serre.
Si tous les bâtiments résidentiels anciens étaient rénovés pour atteindre un bon niveau de performance thermique, comme par exemple celui que procure une isolation thermique par l’extérieur (ITE), l’empreinte carbone de la France serait nettement meilleure.
A l’échelle de chaque maison mieux isolée, l’isolation thermique par l’extérieur, permet de réduire de 30% les déperditions de chaleur et de réduire de ce même chiffre le bilan carbone des ménages français.
Ma maison, une source de pollution ?
Le bilan carbone résidentiel d’un foyer est très variable d’un logement à un autre, mais une chose est sûre : l’empreinte carbone et le rejet de gaz à effet de serre sont bien plus importants pour les maisons individuelles que ceux des logements collectifs. L’enjeu écologique derrière l’isolation thermique par l’extérieur d’une maison n’est donc pas négligeable.
3 facteurs principaux entrent en ligne de compte pour calculer le bilan carbone résidentiel d’un logement :
- La performance énergétique du bâtiment
- L’équipement de chauffage (vétusté, énergie mobilisée),
- Les habitudes de vie de ses habitants.
Selon la température que vous souhaitez avoir à l’intérieur de votre maison et en fonction du type de chauffage que vous utilisez (pompe à chaleur, chaudière au fioul, au gaz, neuve ou vétuste), de grands écarts de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre existent.
C’est notamment de ces trois critères que découlent le Diagnostic de Performance Énergétique calculé en fonction de la consommation énergétique du logement (chauffage, eau chaude sanitaire et éclairage) et des émissions de gaz à effet de serre ou « étiquette ges » de la maison. Cette étiquette énergie allant de A à G permet de définir si un logement est classé comme BBC (Bâtiment Basse Consommation) pour les étiquettes A et B ou logement énergivore autrement appelé « passoire thermique » pour les étiquettes F et G.
Choisir l’isolation extérieure pour optimiser votre bilan carbone
À objectif de température égal, il faut 20 à 25% d’énergie supplémentaire pour chauffer une maison mal isolée. Un logement ayant bénéficié d’une isolation thermique par l’extérieur permet en revanche d’éviter 30% des déperdition de chaleur, le ratio est rapidement calculé, isoler son logement permet de ne pas gaspiller de chauffage. Les émissions de gaz à effet de serre sont donc moins importantes et le bilan carbone s’en trouve logiquement réduit. L’ITE, qui réduit les déperditions de chaleur d’une maison, est donc un excellent moyen pour optimiser son bilan carbone.
D’autres parties de votre logement peuvent être à l’origine de déperditions de chaleur : toiture, sols, huisseries, ventilation…Pour identifier ces faiblesses d’isolation dans votre logement, vous pouvez faire appel à une entreprise dont les partenaires sont certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Un professionnel pourra alors dresser le bilan énergétique de votre logement, et vous conseiller sur les travaux qui auront le plus d’impact sur votre consommation d’énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il recueillera un certain nombre d’informations sur votre logement, scannera peut-être votre maison à l’aide d’une caméra thermique, et vous serez fixé !
Une rénovation énergétique efficace et bien accompagnée pour réduire vos consommations de chauffage et les émissions de gaz à effet de serre
Les ECO-Isolateurs, ce sont 300 salariés experts travaillant partout en France et proche de chez vous. Pour vous accompagner dans vos futurs travaux d’isolation, nos ECO-Conseillers et nos Conseillers Énergétiques vous guident dans vos démarches et montent votre dossier de demande de subventions. Des réunions techniques d’avant travaux sont bien évidemment prévues pour échanger avec vous et vérifier la faisabilité du projet : choix des matériaux isolants, durée des travaux, économies de chauffage réalisables, …, les ECO-Isolateurs vous accompagnent. Vous n’avancez aucun frais, et ne payez que le reste à charge après déduction des aides d’État.
Vous pouvez aussi vous appuyer sur le simulateur RénoSim. Après avoir répondu à quelques questions sur la typologie de votre logement et ses performances énergétiques, vous obtiendrez instantanément de premières indications sur les travaux de rénovation énergétique que vous pourriez réaliser, et celles que vous devriez prioriser.