En période de canicule, les ventes de climatiseurs explosent. La Fnac-Darty a communiqué en été 2019 le chiffre de 300 % de demande en plus par rapport à la même période en juin 2018. Les appareils de climatisation sont pourtant de plus en plus décriés pour leurs impacts négatifs sur le climat (GES).
Une canicule tous les ans en perspective
Avec des records de chaleur de plus de 40° C attendus à Paris et à Lyon, la tentation de mettre en marche la clim’ est irrésistible. Si la sensation est immédiate pour le corps, les effets à long terme des climatiseurs ne feront qu’augmenter l’effet de serre. En effet, les appareils de climatisation rejettent dans l’atmosphère des fluides frigorigènes chimiques nocifs pour la couche d’ozone, participant directement au réchauffement climatique. Et le paradoxe est déjà présent ; puisque que la chaleur augmente d’année en année, nombreuses sont les entreprises et les particuliers qui s’équipent de climatiseurs pour se rafraîchir, ce qui participe d’autant plus à l’augmentation de la chaleur. C’est le scénario du serpent qui se mord la queue.
Pire, selon les climatologues, en 30 ans, la Terre a connu une hausse moyenne de température d’1 degré Celsius. Et avec une tendance à la hausse, ils s’attendent désormais à voir des épisodes caniculaires revenir chaque année. Si nous ne faisons rien pour lutter contre ce problème planétaire, nos enfants et petits-enfants pourraient connaître des températures au-delà de 50° C. Charlotte Izard, responsable climat et territoire du Réseau action climat met en garde, « Les vagues de chaleur vont doubler ou tripler de fréquence. Il est donc urgent d’adapter nos habitudes […].».
L’isolation des bâtiments pour lutter contre le réchauffement climatique
La meilleure protection connue à l’heure actuelle pour se protéger de la chaleur reste l’isolation de sa maison ou de son entreprise. La réglementation thermique 2020 (RT 2020) a inscrit dans ses nouvelles règles, le principe qui « consiste à définir une température d’inconfort et un nombre d’heures au-delà desquelles le bâtiment ne serait pas conforme et devrait revoir sa copie » argumente Charles Pelé, responsable de la division conception des bâtiments performants au Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB). En d’autres termes, le confort thermique en période de forte chaleur rentrera en ligne de compte lors de la conception des bâtiments, avec la pose d’isolant adaptée. Si vous voulez lutter efficacement contre les vagues de chaleur attendues chaque année, (et bien évidemment contre le froid de l’hiver), grâce aux Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), Les ECO-Isolateurs vous proposent des solutions d’isolation pour votre maison subventionnée jusqu’à 90%, selon votre éligibilité. Pour ceux qui n’auront pas le droit au maximum de subventions, ne vous inquiétez pas : nous avons négocié des tarifs très intéressants par rapport au prix du marché. Pour ceux qui n’auront pas le droit au maximum de subventions, ne vous inquiétez pas : nous avons négocié des tarifs très intéressants par rapport au prix du marché.
Les coûts de la climatisation
Il existe deux types de climatiseurs : les mobiles, au rendement faible et très énergivores, et les muraux, plus efficaces, mais tout aussi gourmands en électricité.
Les premiers vous coûteront entre 200 € et 500 € tandis que les seconds, plus chers, oscilleront entre 1000 € et 1500 €. Outre un prix déjà élevé pour s’équiper, c’est la facture d’électricité qui amplifie largement la note. Le site selectra.fr a fait le calcul : un climatiseur qui fonctionne 6h/jour pendant 30 jours consomme quasiment 1450 kwh, soit 221,70 euros. Sans une bonne isolation, attendez-vous à payer un petit climatiseur tous les mois de chaleur.